• La traduction (dans son acception principale de traduction interlinguale) est le fait de faire passer un texte rédigé dans une langue(« langue source », ou « langue de départ ») à un texte rédigé dans une autre langue (« langue cible », ou « langue d'arrivée »). La discipline qui s'intéresse à la traduction se nomme la traductologie (anglais translation studies).

    Une traduction représente toujours un texte original (ou « texte source », ou « texte de départ ») ; en cela, elle comporte un certain degré d'équivalence, bien que le concept d'équivalence stricte entre les langues soit désormais dépassé en traductologie. Le concept de traduction repose depuis longtemps sur des dichotomies telles que « fidélité » versus « liberté », « fidélité à la lettre » versus« fidélité à l'esprit », « traduction sourcière » versus « traduction cibliste », etc.

    Jusqu'ici, la traduction est restée une activité essentiellement humaine. Des tentatives ont cependant été faites pour automatiser et informatiser la traduction (traduction automatique), ou pour utiliser les ordinateurs comme support de la traduction humaine (traduction assistée par ordinateur).

    La traduction tient compte d'un certain nombre de contraintes (contexte, grammaire, etc.), afin de le rendre compréhensible pour des personnes n'ayant pas de connaissance de la langue source et n'ayant pas la même culture ou le même bagage de connaissances1.

    Pour être à même de traduire, il ne suffit pas de maîtriser la langue source. Il est également et surtout nécessaire de maîtriser la langue cible, qui est généralement la langue maternelle. Le traducteur possède plus que des compétences linguistiques : il a quelque chose de l'écrivain, du journaliste, etc. Il possède en outre, selon ses spécialisations, des compétences techniques pointues.

    Le document le plus traduit au monde, d'après le livre des records est la Déclaration universelle des droits de l'homme avec plus de 380 traductions.